Le Chef Thai, c’est avant tout l’histoire d’une équipe qui tourne bien.
Débutons par Gregor, cet allemand à l’imposante carrure nous vient de Bade-Wurtemberg plus précisément, région connue pour être le fief de la marque Hugo Boss . Une particularité dont la pertinence est plutôt discutable, ce qui me permet de faire une transition qui l’est encore plus. Car Gregor est journaliste de mode, et c’est son métier qui l’amène il y a de cela une quinzaine d’années à franchir le Rhin pour rejoindre Paris. Ville qu’il ne quittera plus.
La seconde partie de l’équation c’est Sombat. Originaire de l’Isan, au nord-est de la Thaïlande, c’est sa région natale qui a donné à sa cuisine une signature “paysanne”. Une particularité qui lui a permit de débuter son parcours en France et façonné sa cuisine. Il deviendra chef dans quelques uns des meilleurs restaurant Thaïlandais de l’hexagone.
Et c’est en 2010 que Gregor et Sombat décident de s’associer pour débuter une activité de traiteur. Service sur-mesure à domicile, cocktails dinatoire, buffet. Le duo travaille beaucoup avec le milieu de la mode dans un premier temps.
Une rencontre fructueuse donc. Gregor c’est le côté esthétique, l’organisation mais aussi et surtout l’originalité au service de la cuisine “brute” et traditionnelle de Sombat. Un parcours qui les amènent naturellement vers l’ouverture de leur restaurant dans le 3ème arrondissement.
Et c’est Gregor qui nous accueille pour répondre à nos questions. L’ambiance est à la “zen attitude” Thaïlande oblige. Mobilier en bois et mur floral à notre gauche, des petits bouddha de pars et d’autres, l’endroit est prompt à l’évasion.
Comment a émergé l’idée d’ouvrir un restaurant ?
“C’était simplement la prochaine étape, on a débuté nos activités de traiteur sur-mesure en 2010. Aujourd’hui on a accumulé assez d’expérience pour proposer une cuisine qu’on apprécie et qui nous ressemble.”
Justement vous proposez quoi ?
On propose une cuisine variée, la carte est d’ailleurs très riche. Le but étant de représenter les spécialités des 5 régions Thaïlandaise et éviter de proposer un concept trop standardisé. On a la chance d’avoir un chef qui agrandi dans la gastronomie Thaïlandaise, on ne va pas s’en priver.
Des spécialités ?
Non pas forcément des spécialités, on travaille beaucoup sur nos woks mais on a pas mal de demande sur certaines choses qu’on propose comme le Pat Thai (Je vous conseille la salade Papaya qui vaut vraiment le coup d’après les aveux de Guillaume notre Responsable Support).
La culture Thaïlandaise est quelque chose qui vous intéresse ?
Sombat est quelqu’un de très attaché à sa terre natale, j’ai eu l’occasion de m’y rendre et c’est une culture extraordinaire, très spirituelle.
Justement j’ai pu voir qu’un moine était venu bénir les lieux ?
C’est vrai (sic), un moine bouddhiste est passé pour bénir le restaurant. C’est assez folklorique mais pour Sombat et notre personnel ce genre de rituel est important, les thaïlandais sont très pieux et très attachés à leurs coutumes.
Et cette bénédiction commence à porter ses fruits ?
(Rires) Oui, ça marche plutôt bien, on a ouvert il y seulement 4 semaines donc on ne va pas s’emballer. On aurait aimé faire de la promotion au préalable mais tout s’est enchaîné très vite et on a pas eu le temps. Malgré cela la clientèle est au rendez vous sans avoir réellement communiqué, c’est tant mieux. Le quartier est quand même attrayant ce qui a beaucoup joué (Le restaurant est situé aux abords du centre Pompidou)
Vous n’avez pas eu trop de difficultés pour vous installer ?
Si, entre les premières démarches et l’ouverture, 2 ans se sont écoulés. Trouver le local, débuter les travaux, mettre l’établissement aux normes, on a eu énormément d’imprévus et il est pratiquement impossible d’aller aussi vite qu’on le souhaiterait. On a eu par exemple beaucoup de problèmes liés à la salle du bas car la cave originelle datait du 17ème siècle.
Ces expériences vous ont certainement beaucoup appris. Des conseils pour ceux qui souhaitent se lancer ?
Je leur conseillerais de demander conseil tout simplement (sic’), il ne faut pas hésiter à rencontrer des personnes qui sont passées par là et seront ravies de vous aider. Après il faut bien se renseigner au préalable sinon on a trop vite affaire à des gens qui ne feront pas bien leur travail et on risque de perdre beaucoup de temps.. ».
ATTENTION CONTENU À VISÉE PROMOTIONNELLE.
Pourquoi cet avertissement ? L’explication tout de suite.
Gregor, qui a bien lu dans mon jeu, m’a gentillement fait remarquer que certains de nos articles faisaient la part belle à notre solution. Toujours à l’écoute de nos clients, et dans un souci d’éthique, j’ai donc décidé de vous notifier la présence de contenu rédactionnel orienté afin de conserver une ligne éditoriale des plus transparente.
Du coup tous ceux qui veulent s’assurer que la caisse enregistreuse Tiller est la meilleure peuvent continuer. Les autres peuvent aller consulter le site du Chef-Thaï
Comment avez vous connu Tiller ?
J’ai fait beaucoup de salons pour chercher une solution d’encaissement. J’ai trouvé que les caisses Tiller avaient un profil moderne et dans l’air du temps par rapport à ce que proposait “la vieille garde”. Les iPads, c’est quelque chose qui attise la curiosité des clients, ça transfert une bonne image.
Une fonctionnalité particulière qui vous facilite la tâche?
L’interface de prise de commande est vraiment bien faite, ça va vite. Après je vais vous avouer qu’avec le boulot qu’on a en ce moment je n’ai pas vraiment eu le temps de me poser pour regarder les chiffres sur le back office, mais je vous promet de le faire (sic’).
On remercie Gregor d’avoir répondu à nos questions.
L’aventure de Gregor, gérant du Chef Thaï vous plait ? Consultez notre article sur l’Entrepreneuriat dans la Restauration : « Être restaurateur, c’est être entrepreneur ».
Publié par
Jf Perret
Date
12.03.16
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