Breakfast In America, un Petit Bout d'Amérique dans le Deuxième
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Breakfast In America, un petit bout d’Amérique dans le deuxième

By novembre 10, 2016 juillet 26th, 2019 No Comments

Cette semaine, Tiller a rendu visite à Mohamed, gérant du Breakfast in America au 41, Rue des Jeûneurs dans le 2ème arrondissement de la capitale. Breakfast In America, c’est une chaîne “Made in USA” comme vous l’aurez compris. L’enseigne est détenue par Craig Carson, un américain tombé amoureux de Paris. Surpris que les seuls représentants de la culture gastronomique de son pays soient les fast food, Craig a décidé de lancer son premier “Diner”. C’est ainsi qu’une première enclave américaine a vu le jour au beau milieu de la capitale en 2003 au 17 Rue des écoles.

On se croirait dans une scène de Pulp Fiction.

A peine entrés dans le restaurant, nous sommes accueillis par une serveuse à l’accent anglo-saxon qui nous plonge directement dans l’ambiance. C’est une des politiques de la maison, les serveurs doivent parler un anglais impeccable qu’ils soient natifs ou non. Pour ce qui est de la décoration, ma culture artistique n’est malheureusement pas assez étoffée pour vous décrire les lieux. Globalement on se croirait dans une scène de Pulp Fiction – voila pour mon expertise. Plutôt logique d’ailleurs au vu du CV du fondateur, diplômé de l’université du cinéma de Californie.

« J’ai pris l’omelette – c’est une tuerie »

Au niveau des assiettes, je vous laisse regarder sur la page facebook du restaurant, et ce pour les mêmes raisons que précédemment invoquées. En tout cas des pancakes au sirop d’érable nous ont été gentillement offerts et on s’est régalés. J’ai également eu certains retours (photos à l’appui) d’un membre de notre service commercial dont je conserverai l’anonymat : “Ce matin j’y suis passé – j’ai craqué – j’ai pris l’omelette – c’est une tuerie”. Sinon les produits phares sont donc la fameuse omelette “Big Mess” et le “Super BIA”. Je vous laisse tester.

Interview du gérant

Mais revenons au plus important. Et intéressons nous à notre hôte Mohamed. Arrivé très jeune en France, ce natif de Beyrouth ne s’était pas destiné à une carrière dans la restauration. Après avoir obtenue sa Licence Mas (Mathématiques appliquées aux sciences sociales) à la Sorbonne, il décide finalement de se tourner vers la cuisine qui le passionne “depuis tout petit”. Un héritage qui lui vient de sa maman, et grâce à qui il a beaucoup appris. C’est à la suite de nombreuses expériences dans la restauration que Mohamed ouvre enfin son restaurant BIA en octobre 2015 après “pas mal de galères”. En effet entre l’achat du local et l’ouverture, un an s’est écoulé, une situation qui confirme que la tâche n’est jamais aisé pour les jeunes restaurateurs.

Ce parcours atypique constitue-t-il un handicap par rapport aux restaurateurs ayant suivi une formation spécialisée ?

“Non, tu sais, j’ai pas mal d’expérience aujourd’hui et je me rends compte que les plus diplômés ne sont pas forcément les mieux préparés, les éléments les plus efficaces n’ont pas suivis les itinéraires conventionnels”. Une différence qui ressort au moment du rush où certains ont du mal à garder leur sang froid.

Pourquoi opter pour une franchise au lieu de lancer son propre concept ?

“C’est quand même beaucoup plus intéressant sur le plan financier”. La franchise est aussi un bon moyen de parfaire ses compétences de gestionnaire lorsque on ne dispose pas encore des fonds nécessaires pour se lancer seul.

Tu disposes quand même d’une certaine marge de manoeuvre ?

“On a carte blanche dans certains domaines, tout n’est pas processisé comme dans les grandes chaînes. J’essaie de prendre des initiatives sur les présentations, le choix des fournisseurs etc… Néanmoins, les prix sont standardisés. Je m’efforce donc de trouver la meilleure qualité à des prix qui restent raisonnables.” L’établissement de Mohamed fait aujourd’hui office de laboratoire pour le groupe qui n’hésite pas à faire adopter ses méthodes aux autres restaurants – “la franchise s’est inspirée de ce que j’ai pu faire”

Et la clientèle du coup ?

“On a surtout une clientèle de bureau, on est rempli à l’heure du déjeuner. On a pas mal d’habitués qui viennent après le rush vers 15h30 pour avoir plus de tranquillité, il y a des boîtes qui profitent de cet instant pour organiser des réunions de travail dans un cadre sympa. On a beaucoup de monde également pour les brunchs du dimanche.”

On pourrait croire que la clientèle type est le cliché du ricain’ adepte du 100% matière grasse ?

“C’est vrai qu’on propose pas ce qu’il y a de meilleur pour la ligne (sic’) mais on a vraiment toutes sortes de clients, beaucoup viennent pour se faire plaisir, un petit écart de temps en temps ça fait pas de mal. Après des gars comme nous (en regardant ma silhouette plutôt frêle) on a beau manger tout ce qu’on veut, on grossira pas”. Ce n’est que trop vrai (mal)heureusement…

Et la caisse enregistreuse Tiller dans tout ça ?

“Il y a un de vos commerciaux qui vient souvent, il fait la moitié de mon chiffre juste avec des omelettes, je me suis senti obligé” – Non je plaisante. “La direction nous fournit des équipements lorsque on s’installe mais ça ne me convenait pas. J’ai quand même pas mal d’expérience, et je sais que ce genre de caisse sur iPad que vous proposez est le meilleur choix. C’est plus light, on s’y retrouve beaucoup plus facilement”. Un avantage également pour ses équipes qui sont amenées à être régulièrement renouvelées : “c’est une solution très intuitive qui permet aux nouveaux arrivants d’être rapidement opérationnels, ils s’adaptent beaucoup plus vite à l’outil. On a également le moyen de séparer les additions, ce qui est impossible sur les autres caisses enregistreuses tactiles.”

Quel est la fonctionnalité qui t’aide le plus au quotidien ?

“La caisse enregistreuse de Tiller permet d’avoir une rapidité d’encaissement qui est très intéressante, surtout lors des pointes de fréquentation. Il y a votre nouvelle application manager sur laquelle je jette toujours un coup d’oeil. Je regarde souvent le matin avant d’arriver pour voir ce qui se trame un peu dans le resto’. L’outil d’analyse permet aussi de voir où on en est, ce qui m’amène à tester régulièrement de nouvelles configurations ».

Et un grand merci à Mohamed pour son super accueil !

L’aventure de Mohamed, gérant du Restaurant Breakfast in America vous plait ? Consultez notre article sur l’Entrepreneuriat dans la Restauration : « Être restaurateur, c’est être entrepreneur ».

Publié par

Jf Perret

Date

03.02.16

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